AOP La Livinière

De causse en terrasse

Sur le piémont de la Montagne noire,
le vignoble de l’appellation La Livinière regarde vers le sud et ses vins, marqués par des notes de garrigue ou d’épices, ne mentent pas sur leur fière identité méridionale.

naissance

février

1999

territoire

6

communes

taille

320 HA

en production

population

45 caves particulières

2 coopératives

couleurs

rouge

100%

cépages
autorisés pour le rouge

syrah

grenache

mourvèdre

lledoner pelut

carignan

cinsault

piquepoul noir

rivairenc

terret noir

plus d'infos :  

www.cru-la-liviniere.com

terroir et vins

Des hauteurs de l’appellation, par temps clair, on aperçoit plein sud le profil chahuté de la chaîne des Pyrénées… Le terroir de l’AOP la Livinière est certes moins élevé que ces lointains sommets mais les plantations montent ici tout de même jusqu’à 400 mètres d’altitude. Le vignoble est en effet adossé à la Montagne Noire, extrémité sud-ouest du Massif central. Les sols ? Une véritable mosaïque de calcaire, schistes, grès, quartz, marbre, sables, argiles et alluvions. Il y a 50 millions d’années, les eaux de la Méditerranée flirtaient avec le secteur. Aujourd’hui, elle est distante d’une cinquantaine de kilomètres mais le vignoble a toujours son « phare », le clocher de la belle église de la Livinière, l’un des six villages de l’appellation avec Siran, Cesseras, Félines-Minervois, Azille et Azillanet.

 Ici, une bonne quarantaine de domaines en caves particulières et deux caves coopératives font vivre cette AOC exclusivement rouge. Une couleur unique mais une belle diversité de vins, héritée de terroirs variés, d’une presque dizaine de cépages dont la syrah, le grenache et le carignan, et de vignerons équipés chacun de leur tempérament. Leur dénominateur commun ? Un caractère solaire dû notamment à l’exposition sud de la plupart des coteaux, une complexité aromatique autour des parfums de la garrigue, de l’olive ou d’épices mais aussi une fraîcheur qui leur donne toute leur élégance, grâce aux courants d’air nocturnes en provenance du causse. 

histoire

L’appellation est jeune, puisqu’elle date de 1999. En revanche, la vigne a trouvé ses aises par ici depuis très longtemps puisque la plus ancienne mention écrite de « Lavineira », qui signifie « lieu planté de vignes », date de 1069.